Notre mission est de faire évoluer durablement les comportements alimentaires dans le respect des hommes et de la planète. Cette mission se traduit par de l’éducation, mais aussi par le soutien de nombreuses activités sur le terrain. Que faisons-nous concrètement? Suivez le guide!
Agir sur le terrain
Du Mali à la France, en passant par l’Équateur ou le Canada, la Fondation Louis Bonduelle soutient des projets locaux. Certains d’entre eux ont pour vocation de donner accès à une alimentation suffisante aux personnes en situation précaire. D’autres promeuvent l’éducation et la sensibilisation à l’équilibre alimentaire et la consommation de fruits et légumes. Ces Appels à projets donnent leur envol à de nombreuses initiatives qui traitent des problématiques alimentaires diverses et variées, de manière ludique, originale et innovante.
Consultez la carte de nos projets!
Prévenir la dénutrition chez les personnes âgées
Pour aborder certains sujets importants, la Fondation donne la parole à des experts. Par exemple, Ysabelle Levasseur, diététicienne-nutritionniste, partage son expérience sur les moyens d’entretenir le plaisir de manger avec l’âge et réduire ainsi le risque de dénutrition. Car le vieillissement de la population représente un défi nutritionnel de taille. De nombreuses études ont montré que la consommation régulière et quotidienne de légumes permettait de maintenir un état de santé satisfaisant et une meilleure qualité de vie. La Fondation Louis Bonduelle a consacré une monographie à la santé des seniors et dévoile de nombreuses astuces sur la manière de se nourrir pour mieux vieillir.
Limiter la progression de l’obésité et du surpoids chez l’enfant
Le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risques majeurs pour certaines maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les troubles musculo-squelettiques ou encore certains cancers2. Le partage des connaissances est donc devenu urgent pour améliorer la prévention, les soins et la diffusion de l’information la plus à jour possible. Et ce, particulièrement chez les enfants, chez qui ce phénomène prend une ampleur phénoménale.
C’est dans cette optique que l’ECOG (European Childhood Obesity Group) et la Fondation Louis Bonduelle sont associés depuis 2009 dans la lutte contre l’obésité infantile. La plus belle illustration de ce travail d’expertise collective est la publication d’un livre électronique ou e-book, destiné à tous ceux qui sont à la recherche d’une source d’information fiable et actualisée sur le sujet.
Envie d’en savoir plus sur l’obésité infantile?
Lisez notre article: l’obésité chez l’enfant et l’adolescent a décuplé en 40 ans
Décryptage et envers du décor des modèles alimentaires
Bien s’alimenter signifie répondre à ses besoins physiologiques quantitatifs et qualitatifs. Pour aider les populations dans cette démarche, les gouvernements établissent des recommandations alimentaires. Celles-ci se doivent d’être adaptées à la situation nutritionnelle, à la disponibilité alimentaire et à la culture propres à chaque pays pour rencontrer l’adhésion de tous et ainsi assurer leur efficacité.
La Fondation a compilé les connaissances qu’elle a accumulées à ce sujet dans une monographique, qui explore le défi que représente l’identification des méthodologies à mettre en œuvre afin de créer des messages simples et des outils efficaces tenant compte des réalités culturelles. Cet ouvrage, intitulé «Élaborer des recommandations alimentaires: Modèles alimentaires et Cultures» revisite les origines des recommandations alimentaires à travers un historique à l’échelle mondiale, en montrant les liens entre la nutrition et la culture.
Revivez les Rencontres 2017 de la Fondation Louis Bonduelle
consacrées aux cultures alimentaires!
Le “régime de santé planétaire” pour diminuer l’incidence de la mortalité et la morbidité
Le rapport de la commission EAT-Lancet fait une lecture similaire de la situation actuelle: c’est à travers des changements alimentaires majeurs que nous parviendrons à optimiser la santé humaine, mais également la sauvegarde de notre planète. Un win-win, qui ne pourra s’effectuer que par une transition vers une alimentation essentiellement végétale, contenant moins d’aliments d’origine animale, désignée par la commission comme un “régime de santé planétaire”.
Les mauvaises habitudes alimentaires sont en effet à l’origine d’une augmentation du risque de développer des maladies évitables liées à l’alimentation, telles que le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. D’après les scientifiques, 11 millions de morts par an, soit 19 à 24% de la mortalité totale chez les adultes, pourraient être évités grâce à l’adoption d’un tel régime.