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Le Français consomme en moyenne 7,9 g de sel/jour, soit 1,6 fois la limite conseillée*. Pour les hommes, la moyenne est de 9 g/jour, pour les femmes, elle est de 7 g/jour.

Les vertus
du sel

Le sel est constitué de chlorure de sodium (NaCl) et est nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme ! Il joue un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre hydrique, ce qui est essentiel pour le système nerveux et la fonction musculaire.

Le sel peut également contenir d’autres minéraux et peut-être enrichi, par exemple en iode ou en fluor.

Hormis ce rôle essentiel, il est reconnu qu’une consommation excessive de sel peut favoriser le développement de certaines maladies. L’excès de consommation est en effet un facteur de risque de l’hypertension artérielle et donc de maladies cardiovasculaires.

La saison
pour en manger

Le sel est disponible toute l’année.

  • janvier
  • février
  • mars
  • avril
  • mai
  • juin
  • juillet
  • août
  • septembre
  • octobre
  • novembre
  • décembre

Potager ou balcon
en ville

Nul ne vous étonnera, le sel ne peut être cultivé chez soi. Ni dans un potager, ni sur un balcon en ville. Mais bien d’autres condiments peuvent être utilisés en remplacement ou en complément du sel de table, pour réduire son apport en sel sans perdre en goût.

Pensez aux nombreuses herbes aromatiques qui peuvent relever vos plats, comme par exemple le thym, le romarin et le persil… Sans oublier l’ail, l’échalote, l’oignon, le gingembre, le poireau, le radis, la roquette ou même le pourpier qui peuvent être rajoutés à tous types de plats pour booster leurs goûts.

Les herbes aromatiques peuvent facilement être cultivées chez soi, dans un jardin ou sur un balcon, voire même à l’intérieur.

Retrouvez toutes nos astuces pour le potager !

Choisir
et conserver le sel

Le sel de table ou chlorure de sodium se retrouve sous plusieurs formes et se conserve dans un endroit sec.

Astuces
et tour de main

Le sel se retrouve dans un grand nombre d’aliments, autant sucré que salé. On en rajoute dans quasi toutes les recettes. Alors, comment réduire sa consommation de sel ? Retournons à l’objectif principal du sel : le sel va d’une part intensifier et relever le goût du plat et de l’autre être utilisé pour prolonger la conservation des aliments.

Pour le goût, il suffit de trouver des astuces pour le relever d’une autre manière. C’est là que rentrent en compte les légumes, les herbes aromatiques et les épices !

N’oubliez pas que le sel peut être caché dans de nombreux aliments. Le sel caché se trouve en effet dans :

  • les plats préparés,
  • les pains, les biscottes, les viennoiseries,
  • la charcuterie,
  • les fromages,
  • les soupes,
  • les chips et les biscuits apéritifs,
  • les poissons fumés et salés,
  • les sauces et les condiments.

Prenons l’exemple des légumineuses, cette infographie vous donne des pistes pour la cuisson.

Quel est l’impact
environnemental du sel ?

Le score environnemental « PEF » (Product Environmental Footprint) nous en dit plus ! C’est un score établi par Agribalyse*. Il tient compte de toutes les étapes du cycle de vie du légumes et nutriments : comment est-il cultivé, quel est l’impact du transport et de la transformation… ? Plus le score est bas, plus son impact sur l’environnement est faible.

*Données récupérées de la base de données Agribalyse. Une base de données qui reprend le score environnemental des aliments. Ce score unique est une moyenne pondérée des 16 indicateurs, calculé selon la méthodologie européenne « PEF ». Ceci ne correspond pas à un affichage environnemental ou « éco-score ».

Equivalent CO2 : pour 100 g de sel blanc alimentaire : 0,06 kg de CO2 eq, soit autant que 1,77 g de viande de steak de bœuf cru.

sel-impact-environnemental

Tout le monde en mange ?

Dès la petite enfance, il est conseillé de limiter l’apport en sel. Il ne faut pas saler les aliments proposés à un enfant de moins de 1 an. Dès l’âge d’un an, les enfants peuvent rejoindre le reste de la famille à table et se servir du même plat. Il vaut dès lors mieux ne pas saler le plat car les aliments de base, comme le pain, en apportent en suffisance. Toute la famille y gagnera !

Pour l’adulte, il est recommandé de ne pas consommer plus de 5 g de sel par jour, soit l’équivalent de 2,4 g de sodium.

Le sel, c’est une question d’adaptation. Les papilles sont habituées au sel ou non. C’est pourquoi certaines personnes vont automatiquement saler le plat dans leur assiette, même avant d’y goûter. D’autres vont très rapidement trouver qu’un plat est trop salé. Faire partie de ce deuxième groupe, semble plus pertinent pour éviter une surconsommation de sel.

COMMENT RÉDUIRE
SA CONSOMMATION DE SEL ?

  • Limitez votre consommation de plats préparés salés
  • Limitez la salaison lors de la préparation
  • Ne mettez pas de sel à table
  • Utilisez des herbes aromatiques et des épices pour relever le goût
  • Jouez avec le goût des légumes
  • Habituez vos papilles à consommer moins de sel
  • Evitez les poissons fumés

Et ça vient d’où ?
Les origines et variétés du sel

Le sel de cuisine est généralement extrait de marais salants dans la mer. Il est récolté par des personnes qu’on appelle sauniers sur la côte méditerranéenne ou paludiers sur la côte atlantique. Le sel peut aussi se trouver dans un gisement, comme la mine de sel Khewra au Pakistan ou l’on trouve le sel de l’Himalaya qui est rose. Sel de mer, gros sel, sel iodé, sel fin, fleur de sel… Le choix est large !

* Dernière enquête de consommation alimentaire Française, INCA 3, publié en 2017.